Joël Dufresne

Mes spectacles

Informations sur les spectacles (Bé lo ché toute !, Le père Joël est arrivé !, Ch’Barnum)

Théâtre :

comédien autodidacte, j’ ai appris les ficelles du métier sur les planches; je suis venu  dans le milieu du théâtre par  les tréteaux, c’ est  à dire en chantant et jouant dans la rue, puis par le cirque, quand j’ étais élève à l’ école de cirque, et que les directeurs de compagnie venaient recruter un acrobate ou un jongleur; et puis, un contact en amenant un autre,  et le bouche à oreille fonctionnant plutôt bien dans le monde microscopique du théâtre, j’ ai ainsi pu jouer en tant que comédien  avec plusieurs compagnies: théâtre 80, art tout chaud, la soufflerie,  la ligue d’ impro, chambouletoutthéâtre, furiosa…  à l’ heure actuelle, j’ essaie de garder dans ma pratique professionnelle ce qui me paraît essentiel dans la création d’ un spectacle, et qui est à mon sens la particularité du théâtre, le rapport au texte et l’ écriture dramatique.

Clown :

C’ est à l’ école du cirque (Fratellini, école du cirque d’ Amiens) que j’ ai eu mes premières expériences de clown, en fréquentant et en regardant les clowns travailler sur la piste.Ayant reçu une formation circassienne plutôt académique, j’ ai  d’ abord dû apprendre mes gammes : l’ acrobatie, le mime, la jonglerie, le trapèze, le fil, les équilibres sur objets. et c’ est ensuite dans la rue avec les banquistes, les saltimbanques( ceux qui  » sautent sur un banc ») que j’ ai  joué mes premiers spectacles: parades, spectacles de rue, tournées sous chapiteaux. J’ ai créé ma compagnie( CIRCANIME ), mes premiers spectacles, acheté mon propre chapiteau, et usé mes nombreux partenaires( en duo, trio, quatuor). A l’ heure actuelle, je travaille plutôt en solo, et je  tourne 2 spectacles de clown:  » CADEAU CLOWN », qui est un hommage au clown circassien, et  » CH’ BARNUM », qui est un spectacle original de clown en langue picarde.

Chanson :

Mes premiers émois artistiques, et mes premières expériences devant un public, je les ai eus en chantant dans la rue, aux terrasses des cafés, sur les marchés,  à une époque ou le folk-song et le protest-song, sur fond de culture baba-cool, étaient à la mode.  Avec ma guitare en bandoulière et   avec les copains musiciens,  nous avons écumé les quelques  scènes alternatives de Picardie, et éclusés les nombreuses bières offertes en guise de cachets.  C’ est là que me sont venus le goût de la chanson réaliste et populaire,  la découverte des  auteurs picards, et le plaisir de l’ écriture et la composition;  dans un spectacle intitulé  » BE LO CH’ EST TOUTE! « , j’ interprète ainsi  un répertoire de  chansons composé de reprises, de créations, ou de textes mis en musique, le tout en  » dravie »,  c’ est à dire dans un mélange de français et de picard